Plus de 40 ans après le premier remplacement valvulaire, la valve idéale : non obstructive, continente, inaltérable, qui n’altère pas les constituants du sang, ne thrombose pas, facile à insérer et bien tolérée par le malade, n’existe toujours pas ; néanmoins de nombreux types de valves se rapprochent de plus en plus de ces objectifs.
Deux grandes familles de prothèses valvulaires sont actuellement disponibles : les prothèses mécaniques et les valves biologiques. De façon très schématique, on peut les opposer : les mécaniques ont une durabilité quasi illimitée au prix d’un traitement anticoagulant à vie, à l’opposé les bioprothèses ne nécessitent pas d’anticoagulants mais se détériorent avec le temps imposant à certains patients une ré intervention.