L’un de vos proches est atteint d’une insuffisance cardiaque sévère. Le traitement médical devient insuffisant pour permettre une vie normale et aucun autre traitement ne peut être proposé en dehors d’une transplantation cardiaque. Cette intervention consiste à remplacer le cœur natif malade par un cœur prélevé chez un sujet en état de mort encéphalique.
Avant l’intervention
Le jour de l’intervention
L’intervention réalisée en urgence nécessite que le futur transplanté soit joignable à tout moment. Il doit rejoindre le centre de transplantation dans les plus brefs délais (3 à 4 heures au maximum). L’intervention dépend en effet uniquement de la proposition par l’agence de BioMédecine d’un greffon compatible.
Par définition, ce greffon ne présente aucune pathologie cardiaque et ne peut transmettre aucune pathologie infectieuse (bactérienne ou virale) et cancéreuse.
Le don de cet organe est strictement anonyme, il est donc inutile d’essayer d’obtenir des renseignements sur la provenance de ce greffon et sur l’identité du donneur.
Après l’intervention
Les suites post-opératoires comprennent plusieurs phases :
Ce n’est donc qu’environ 2 mois après la transplantation qu’un retour à domicile peut être envisagé.
Le transplanté cardiaque doit pouvoir mener une vie aussi normale que possible. La reprise d’une activité professionnelle est dès lors possible. Elle dépend cependant de plusieurs facteurs : âge du transplanté et activité professionnelle avant la maladie cardiaque. Une activité physique voire sportive est possible et même recommandée. La reprise d’une vie sexuelle est sans problème. Certaines femmes en âge de procréer ont pu mener à terme des grossesses.
Les contraintes de la transplantation sont cependant réelles :
En cas de problème, le service de transplantation peut et doit être averti rapidement. En effet, la prescription de certains médicaments peuvent poser problème. Il existe en effet de nombreuses interactions pouvant modifier l’efficacité ou la toxicité de certains médicaments.
L’entourage du transplanté a un rôle important.
Avant l’intervention, pour aider le futur transplanté dans l’attente de cette intervention.
Toute modification de l’état de santé ou toute modification du traitement médical doit être immédiatement transmise au service transplanteur. Le degré d’urgence de l’intervention peut alors être réévalué. Le transplanté ne doit plus être considéré comme un malade.
Il doit pouvoir retrouver la place qu’il avait dans la famille et dans la société.